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Intelligence en questions

Lors de ce cours, j’ai pu aborder plein de sujets différents et apprendre bon nombre de choses. Je vais tenter, ci-dessous, de résumer un peu tout ce que j’ai pu y faire et y apprendre.

Pour télécharger mon travail sous format PDF, rendez-vous en bas de la page...

Pour débuter, nous avons été invités à réaliser une activité (parmi 3 proposées) sur l’intelligence. J’ai décidé de réaliser une carte mentale sur ce sujet.

Après la phase individuelle je me suis mise avec les autres personnes de la classe qui avaient choisi cette activité et nous avons dû réaliser une carte mentale globale reprenant nos idées.

Grâce à cet exercice, j’ai pu me rendre compte qu’on avait vraiment tous une vision différente de l’intelligence, des mots différents. La réalisation du mind-map fut donc vraiment difficile pour moi car je trouvais que tout partait dans tous les sens, qu’on n’arrivait pas à réellement se comprendre.

Les autres groupes ayant réalisé les 2 autres activités nous ont ensuite présenté leur travail et c’est là que je me suis rendu compte de la complexité de ce sujet, du flou qui tourne autour du concept d’intelligence.

À la suite des présentations de tous les groupes, nous sommes arrivés au constat qu’il est difficile de trouver une définition commune de l’intelligence et de savoir comment identifier l’intelligence, des critères pour la circonscrire. De plus, nous nous sommes rendu compte que la question d’intelligence amène une comparaison, directement à quelqu’un d’autre ou à une norme. Pourtant, nous nous sommes aussi dit que l’intelligence n’est pas unitaire. Nous avons donc pris conscience que là, il y avait un problème… Nous avons fini par nous dire qu’il existe plusieurs formes d’intelligence mais qu’il est difficile d’identifier précisément les frontières claires entre les différents types d’intelligence.

 

Lors de la suite du cours, nous avons abordé la question de l’intelligence mais d’une manière plus théorique. J’ai pu découvrir beaucoup de choses que je ne connaissais pas, comme par exemple les échelles de Wechsler avec le WISC-V.

Nous avons développé les différentes aptitudes qui sont testées dans ces tests à savoir : la compréhension verbale, les aptitudes visuo-spatiales, le raisonnement fluide, la mémoire de travail, la vitesse de traitement. (Vous pourrez trouver le travail reprenant les différentes aptitudes en bas de la page.)

Nous avons même pu voir les différents types de tests qui sont effectués avec le vrai matériel. Cela permet d’avoir une réelle idée de ce qu’il se passe à l’extérieur de nos prises en charge (car effectivement, en tant qu’orthopédagogue, nous ne sommes pas amenés à pouvoir réaliser ces tests).

Nous avons également appris à situer un enfant par rapport à ses pairs ainsi que d’interpréter les résultats et émettre des hypothèses à l’aide de schémas reprenant ces résultats. J’ai ainsi pu me rendre réellement compte de la complexité de la chose.

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Nous avons également abordé le modèle de Gardner, les 8 formes d’intelligences, les intelligences multiples. Je connaissais déjà cela de par ma formation d’institutrice mais ce qui était intéressant c’était leur exploitation en orthopédagogie.

En effet, utiliser les différentes intelligences permet d’avoir une vision plus précise de l’enfant et de s’appuyer ainsi sur ses forces (qui lui sont propres). Utiliser cela permet également de trouver une alternative aux difficultés d’apprentissage de l’enfant et de prendre en compte des besoins particuliers. Pour bien les utiliser il est important, dans un premier temps, de se renseigner sur l’intelligence du jeune. Ensuite, il est important d’informer l’enfant sur les différentes intelligences qu’il existe pour, enfin, enrichir son enseignement et varier les méthodes.

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Vient ensuite un autre sujet : les émotions. Dès l’annonce de ce sujet, je savais que cette partie du cours allait particulièrement m’intéresser. Et je ne me suis effectivement pas trompée.

Pour commencer ce sujet nous avons été amenés à réaliser individuellement un test sur nos compétences émotionnelles.

Avant de commencer j’étais assez réticente ; je me demandais si ce test pouvait vraiment être fiable. Mais je me suis prise au jeu : 50 situations précises où l’on devait répondre en se situant sur une échelle de 1 à 5, 1 signifiant que la situation ne nous correspond absolument pas et 5 que l’on se reconnait parfaitement. Chose simple de premier abord mais qui ne fut pas si aisé au final… Il m’a fallu au minimum une demi-heure pour me positionner par rapport aux situations. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à me situer par rapport à plusieurs situations car elles étaient très précises et difficiles, ce à quoi je me positionnais à 3 car je ne savais pas trancher et réellement répondre. Ce test m’a donc semblé vraiment difficile mais j’ai trouvé cela très intéressant, surtout une fois la deuxième partie venue : l’analyse des résultats.

Un calcul fut à faire afin d’aboutir à une moyenne devant nous situer par rapport à une norme. Les différentes situations furent séparées en différentes compétences émotionnelles (chacune séparée en 2 sous compétences) :

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  • Compétence 1 : identification des émotions

--> De ses propres émotions

-->Des émotions d’autrui

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  • Compétence 2 : compréhension des émotions

--> De ses propres émotions

--> Des émotions d’autrui

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  • Compétence 3 : écoute et expression des émotions

--> Expression de ses émotions

--> Ecoute des émotions d’autrui

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  • Compétence 4 : Régulation des émotions

--> De ses émotions

--> Des émotions d’autrui

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  • Compétence 5 : Utilisation des émotions

--> De ses émotions

--> Des émotions d’autrui

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À la fin du test nous sommes donc arrivés à une moyenne par sous compétence nous permettant de nous situer, de situer nos forces et nos faiblesses par rapport à une moyenne définie.

C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte de l’efficacité du test. Les résultats obtenus correspondaient parfaitement à l’image que j’ai de moi, aux résultats que j’imaginais. Cela m’a vraiment étonnée.

En ce qui me concerne, j’ai pu avoir la confirmation que je suis dans la moyenne (voire un peu au-dessus) pour ce qui est de la compétence « écoute et expression des émotions » mais que j’ai une faiblesse au niveau de toutes les émotions au niveau personnel, c’est-à-dire au niveau de l’identification, de la compréhension, de la régulation et de l’utilisation de mes émotions.

Cela ne m’a pas surprise car je le savais déjà (de par mon vécu). Cependant, le fait de le voir comme résultat d’un test de ce genre fait quand même réfléchir... Je sais que je devrai trouver des moyens, mes propres méthodes, pour faire de ces faiblesses des forces mais je ne sais pas encore comment. Je trouverai avec le temps. Ces compétences évoluent en fonction de nos expériences et je compte tout faire pour qu’elles évoluent positivement.

Je trouve qu’il est vraiment intéressant de réaliser ce test afin « d’apprendre à se connaitre » mais également pour se rendre compte que chaque personne, chaque enfant, est différent ; que chacun a ses forces et ses faiblesses et que notre rôle (ici en tant qu’orthopédagogue) est d’aider chacun à renforcer et utiliser ses forces et à trouver des moyens pour que les faiblesses disparaissent petit à petit. En plus de cela, nous apprenons à connaitre davantage l’enfant ce qui nous permet de mieux communiquer avec lui, ce qui permet que la prise en charge se passe au mieux. Si nous apprenons par exemple qu’un enfant a de grosses difficultés au niveau de la régulation de ses émotions, nous ferons en sorte de mettre l’enfant en confiance, de ne pas le brusquer, le forcer à faire des choses dès les premières interventions.

Connaitre ces différentes compétences peut également nous servir dans le type d’intervention que l’on va proposer à l’enfant (une activité avec des animaux comme nous avons pu faire au cours de communication corporelle et non verbale sera ainsi probablement plus facile et bénéfique avec un enfant ayant une force au niveau de l’écoute, de la compréhension et de l’identification des émotions d’autrui plutôt qu’un enfant ayant des difficultés dans ces compétences).

De plus, cela peut permettre également à l’enfant de mieux se connaitre lui-même en réalisant ce genre de test. Il pourra, par exemple, ajouter ses compétences émotionnelles dans un tableau reprenant ses qualités ce qui pourra renforcer sa confiance et son estime de soi.

Les émotions sont liées à l’apprentissage. En effet, on arrive en classe avec ses émotions, l’apprentissage c’est aussi se tromper, être évalué, apprendre à se faire confiance, à persévérer, etc. L’apprentissage est donc, de ce fait, un générateur d’émotions et ces émotions ont un impact direct sur ce qui est retenu sur la durée, ce qui est bloqué comme étant « nocif » dû à une mauvaise expérience, etc. La manière dont la personne gère ses émotions aura un impact direct sur les apprentissages. En effet, nous avons appris que l’élève A ayant un QI moins élevé que l’élève B mais qui possède des compétences émotionnelles qu’il gère mieux que l’élève B réussira mieux dans les apprentissages. 

Les émotions faisant partie du quotidien (on est 90% du temps en train de ressentir des émotions), et de ce fait du quotidien scolaire, il est important de travailler ce sujet avec les enfants.

On peut travailler les émotions :

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  • à l’aide de livres, de carnet d'activités (comme vus au cours)

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  • à l’aide d’activités telles que la météo intérieure ou le journal des émotions où l’on devra décrire ce que l’on ressent en nous, à l’intérieur de notre corps, travailler sur les ressentis corporels liés aux émotions. Ce type d’activité permettra de travailler en particulier la compétence émotionnelle « Identification des émotions »

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  • à l’aide d’activités de re centration, de respiration, de méditation, de pleine conscience. Ces activités permettront de travailler également sur les ressentis corporels, sur son « soi intérieur » mais également la compétence « régulation des émotions ». Nous avons d’ailleurs vécu une séance de pleine conscience en classe et cela n’était vraiment pas si simple. Nous devions entièrement nous relâcher et nous concentrer sur notre respiration, notre corps et tout ce que l’on pouvait ressentir. C’était une bonne activité à vivre et qui, je pense, peut être très intéressante à réaliser avec des enfants.

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  • à l’aide d’une activité consistant à s’exprimer à l’autre, à raconter un événement à l’autre mais que par les ressentis que l’on a éprouvés durant ce moment. Nous nous sommes essayés à cet exercice et cela était vraiment compliqué. C’est là que je me suis rendu compte que cela n’est pas beaucoup travaillé dans les école car, en effet, nous avions du mal à exprimer nos ressentis. Ce genre d’activité permet de travailler, encore une fois, l’identification d’émotions.

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  • et encore d’autres moyens à essayer…

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J’ai trouvé ce cours vraiment intéressant, j’y ai appris beaucoup de choses que j’espère pouvoir voir sur le terrain et utiliser, si possible, un jour.

Travail sur les différentes aptitudes du WISC-V : 

 

 

Travail en format PDF : 

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