Points « négatifs », à améliorer

Premièrement, je trouve que l’activité aurait pu laisser du temps pour que les élèves travaillent en groupes. En effet, dans l’outil présenté les enfants travaillent soit seuls soit tous ensemble, en groupe classe. Ils n’ont jamais l’occasion de travailler en sous-groupes. Pourtant, je trouve que cela serait très intéressant, très riche. Le film pourrait par exemple être divisé en ses différents chapitres (5 parties) et la classe en 5 groupes. Chaque groupe regarderait un chapitre de la vidéo et pourrait le présenter à leur manière aux autres de la classe. Ils pourraient également réaliser des recherches supplémentaires sur un sujet bien précis. Les enfants seraient donc attentifs à 100% des choses dites dans leur chapitre et se forceraient à bien les comprendre, à faire se renseigner davantage de leur côté car ils devront le réexpliquer avec leurs mots aux autres de la classe. Les autres de la classe n’ayant pas travaillé sur le chapitre devront écouter attentivement et poser des questions précises afin de comprendre au mieux les explications des autres. Je trouve que ce travail pourrait être intéressant.

Deuxièmement, je trouve qu’estimer la durée de cette activité à une ou deux heures est une erreur. En effet, une activité de ce genre, sur un tel sujet, doit être réalisée sur un nombre d’heures beaucoup plus élevé afin que celle-ci ait un réel impact, d’autant plus que le film en lui-même dure deux heures et que tout un travail est encore à faire après celui-ci. De plus, il y a tellement de thématiques intéressantes qui sont abordées dans ce film qu’il serait dommage que de n’y consacrer que deux heures. Je trouve que des heures doivent être mises au programme afin que ce film et cet outil aient un réel impact. Dans un premier temps, des heures où l’on travaille en profondeur avec les élèves sur le film, sur les sujets qui sont abordés. Dans un deuxième temps des heures où l’on entame une réflexion avec les élèves sur les démarches présentées et des choses qui pourraient être mises en place dans la ville, à l’école, etc. Enfin, des heures où l’on réalise concrètement des idées de projets. Procéder de cette façon donnera, je pense, beaucoup plus de sens aux sujets abordés de base dans le film. Cette pédagogie par projet motivera également grandement les enfants car ils seront impliqués au maximum, seront les acteurs principaux de l’action. De plus, cela les rendra fier de ce qu’ils ont pu réaliser (ce qui augmentera leur estime d’eux-mêmes et leur envie de participer à ce genre d’activités à l’école). Procéder comme tel, sur du long therme, aura, je pense, beaucoup plus d’impact sur les élèves (et donc, en conséquence, plus de répercussions dans la vie réelle). 

Enfin, je trouve que cet outil aurait pu présenter des activités à réaliser en plus, en complément. En effet, la plupart des sujets abordés dans le film permettent de travailler d’autres sujets. Il pourrait, par exemple, être intéressant de partir du chapitre 1 sur l’agriculture et plus particulièrement sur la partie des « Incroyables Comestibles » pour décider de créer un potager à l’école et ainsi travailler la croissance des végétaux, le cycle de la plante, la structure de différents légumes, de différentes fleurs, les conditions utiles au bon développement d’une espèce, la photosynthèse, etc.